Expo Graham
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- Uncle Love
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Attends un peu, il arrivera jamais à vendre les 3000 à ce prix là. Je suis presque sûre qu'il va descendre les prix, ou alors on les trouvera moins cher ailleurs ... Attends, si MOI, je n'en achète même pas un (alors que je suis quand même bien barge dans le genre "j'achète n'importe quoi du moment que c'est Graham related"), mais alors qui va bien pouvoir les acheter ??!!! Et je suis pas sûre que les milliardaires saoudiens s'intéressent à l'art made in Graham Coxon ...
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Bon ça y est g une source de financement... mais vous me faites hésiter bande de... !!!!!!imfine a écrit :Attends un peu, il arrivera jamais à vendre les 3000 à ce prix là. Je suis presque sûre qu'il va descendre les prix, ou alors on les trouvera moins cher ailleurs ... Attends, si MOI, je n'en achète même pas un (alors que je suis quand même bien barge dans le genre "j'achète n'importe quoi du moment que c'est Graham related"), mais alors qui va bien pouvoir les acheter ??!!! Et je suis pas sûre que les milliardaires saoudiens s'intéressent à l'art made in Graham Coxon ...
Perso je ne pense pas qu'il va baisser les prix... et je me demande bien où on pourrait les trouver moins cher... enfin j'attends encore un ou 2 jours et puis je craque !
Plus c'est petit plus c'est mignon. Et plus c'est mignon plus c'est relou ?
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A ta place, je l'achèterai.
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Le zoli poster fourni avec le vinyl de spectacular ^^Morgan a écrit :quel mini poster spectacular?Nico a écrit :Je vais écrire gr au feutre noir sur mon mini poster Spectacular
Il y en a un également avec le vinyl de Freakin Out/All over me que le facteur ne devrait pas tarder à m'apporter ^^
Tu reconnais Thurston Moore mais pas la discographie de Graham Coxon, je t'enlève 10 points.
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merci fab, j vois le genre de papier...fab a écrit :C'est pas fait sur du papier glaçé mais plutôt un truc du type Canson...le processus d'impression est très différent mais bon au final ça reste une reproduction à 2500 balles...Spike S a écrit :sinon, lilou, c koi une lithographie?( par rapport a un poster)
edit : nico> mon facteur aussi va bientot me les apporter... hmv.co.uk?
sinon y parait ke singing the morning est vraiment excellente
Je suis reviendu
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- Bang
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Lithos, en Grec : pierre. La lithographie est une technique d'impression qui a connu son apogée au dix-neuvième siècle et qui utilise les propriété d'une pierre dite "lithographique", que l'on trouve en Allemagne. Le procédé est très original. Dans la sculture sur bois, une des premières qui ait été pratiquée, on se contente de creuser toutes les parties qui ne doivent pas être encrées. Puis, une fois que le travail a été achevé, on encre avec un rouleau, ou un tampon de tissu imbibé d'encre, et on plaque le tout sur du tissu, du parchemin, du papier. Mais on se rend bien compte que cette technique reste très limitée. On ne peut faire que des à-plats et la finesse de lignes, de "traits" reste très limitée. Avec la lithographie, on va procéder en créant un matrice par "chimio-abrasion".
Le procédé est analogue en lithographie. Après que la pierre ait été encrée (on verra plus loin comment) on dépose sur celle-ci une feuille de "papier à la cuve", c'est à dire d'un papier de qualité supérieure, assez épais, fabriqué avec des chiffons. Ce papier est préalablement humecté d'eau pour le rendre plus mou. Sur cette feuille on dispose une plaque de feutre, puis un cuir épais, graissé et enfin on rabat le couteau, lequel se trouve pressé par un dispositif non visible sous cet angle. Comme le lithographe est censé imprimer, à la file, de vingt à cent épeuves, il ne saurait perdre du temps en assurant le serrage à l'aide d'une vis. Celui-ci est donc obtenu en agissant sur une pédale, donnant un fort bras de levier, dont on distingue le mécanisme à gauche, à l'arière-plan. La pédale étant rabattue et coincée le lithographe va donc manoeuvrer la roue visible sur la gauche, qui a donné son nom à cette machine. Pour ce faire il s'aide de ses bras et de éventuellement de ses pieds. Il est capital que la vitesse d'avancement de la pierre soit la plus régulière possible, sinon tout à-coup se traduirait par une variation locale de la qualité de l'encrage. Dès que la pierre est à fond de course, l'opérateur dégage la pédale, relève le couteau, ramène prestement la pierre à sa position de départ et la prépare pour une nouvelle passe. Pour ce faire il saisit les feuilles avec des petites pinces métalliques, pour éviter de les salir avec ses doigts. Son assistant les suspendra à un fil pour que le tout sèche. Juste au dessus de la signature, au premier plan on distingue deux rouleaux encreurs, qu'on utilise comme des rouleaux à pâtisserie.
La question en suspens est : comment grave-t-on ces pierres ? On les polit d'abord, par paires. Pour ce faire on dispose deux de ces lourdes pierres, face à face, et on les frotte l'une contre l'autre, en les manoeuvrant à la main en utilisant du sable comme abrasif. Du sable, et de l'eau. On va ainsi donner à ces pierres un grain, lequel dépendra de la granulométrie du sable utilisé. Sable à gros grain : pierre rugueuse, et vice-versa. Si on encrait alors la pierre telle qu'elle sort de son banc elle se recouvrirait d'encre de manière uniforme. Utilisée sur la bête à corne, elle déposerait sur une feuille de papier une couche d'encre toute aussi uniforme.
L'artiste se retrouve alors face à la pierre avec un crayon lithographique qui est un crayon très gras. Avec celui-ci, il dessine alors sur la pierre. Dessiner au crayon, c'est recouvrir plus ou moins une feuille de papier avec un produit opaque, issu de la maine de l'outil. Si on appuie fortement, on obtient un trait bien noir. Avec une pression plus faible, on obtiendra un gris, de plus en plus léger, la limite du visible. Mais qu'est-ce qu'un trait gris ? An astronomie, l'albedo, qui varie de zéro à 100 % est la capacité à renvoyer la lumière. Un objet "noir" est simplement un objet à albédo nulle, ou voisine de zéro. Un objet "blanc" aura une albedo élevée. La feuille de papier blanc renvoit la lumière incidente, en n'en absorbant qu'une faible partie. Elle ne se comporte pas comme un miroir car cette lumière est renvoyée dans toutes les directions. La mine de crayon, bien noire, est constituée d'une produit à albédo très faible. En recouvrant cette feuille avec de la mine de crayon, on diminue la valeur locale de l'albedo. Bref, on peut dessiner au crayon sur une pierre lithographique exactement comme on dessinerait sur une feuille de papier d'une couleur grise claire. Le grain de la pierre évoquera le grain des différents papiers que l'on peut trouver dans le commerce : Bristol, Ingres, Canson..
Le lithographe, au passage, devra concevoir son dessin "en miroir" car c'est son image inversée qui sera imprimée. J'ai personnellement fait un certain nombre de lithos de vues de Paris, comme la célèbre place Furstemberg. J'ai du, après avoir réalisé sur place un dessin au crayon, conventionnel, recopier celui-ci en observant le reflet de ma pière dans un miroir. On s'y habitue (comme pour toutes les gravures, comme la gravure sur cuivre, que j'ai également pratiquée). Quand le dessin est consigné sur la pierre, comment graver celle-ci ? De la manière la plus simple du monde : avec de l'acide acétique. On passe cet acide sur la pierre et on laisse agir. On obtient alors une chimio-abrasion.
Le produit chimique attaque en priorité les reliefs de la pierre. Là où il peut agir il va produire une surface lisse, qui n'accrochera plus l'encre. Là où la pierre aura été recouverte d'une "tartine" de crayon lithographique le grain sera intact. Celle partie, encrée, donnera un noir profond. Entre les deux : toutes les nuances possibles. Ce qui est extraordinaire c'est que l'attaque par l'acide suite très fidèlement la nuance de gris recherchée. Quand l'acide a joué son rôle "au bout d'un certain temps", on lave la pierre et on enlève alors toute trace de quoi que ce soit avec un dissolvant. Le dessin disparaît alors totalement. Pour l'artiste néophyte, c'est un choc, car il se demande où est passée son oeuvre. Pourtant, la pierre est alors prête à l'emploi. Un coup d'éponge mouillée, puis quelques coups de rouleau encreur et revoici ce dessin, matérialisé alors avec un dépôt d'encre. Retour aux opérations précédentes. Le feutre et la plasticité du papier humecté assurent un contact étroit entre celui-ci et la pierre. Celui-ci se comporte alors comme une éponge et après chaque passage toute l'encre qui avait été déposée sur la pierre a été pratiquement transférée dans les fibres du papier. Il ne subsiste sur celle-ci qu'un tracé assez pâle.
Les passages usent la pierre (comme c'est aussi le cas pour la gravuire sur cuivre). On ne pourra donc procéder qu'à des "tirages limités". Le petit nombre d'exemplaires est aussi un garant le la valeur de cette "lithographie originale" que l'auteur signe au crayon, en faisant mention du numéro de l'épreuve et du nombre total d'épreuves tirées.
VOILA POURQUOI C'EST CHER BANDE D'INCULTES
Le procédé est analogue en lithographie. Après que la pierre ait été encrée (on verra plus loin comment) on dépose sur celle-ci une feuille de "papier à la cuve", c'est à dire d'un papier de qualité supérieure, assez épais, fabriqué avec des chiffons. Ce papier est préalablement humecté d'eau pour le rendre plus mou. Sur cette feuille on dispose une plaque de feutre, puis un cuir épais, graissé et enfin on rabat le couteau, lequel se trouve pressé par un dispositif non visible sous cet angle. Comme le lithographe est censé imprimer, à la file, de vingt à cent épeuves, il ne saurait perdre du temps en assurant le serrage à l'aide d'une vis. Celui-ci est donc obtenu en agissant sur une pédale, donnant un fort bras de levier, dont on distingue le mécanisme à gauche, à l'arière-plan. La pédale étant rabattue et coincée le lithographe va donc manoeuvrer la roue visible sur la gauche, qui a donné son nom à cette machine. Pour ce faire il s'aide de ses bras et de éventuellement de ses pieds. Il est capital que la vitesse d'avancement de la pierre soit la plus régulière possible, sinon tout à-coup se traduirait par une variation locale de la qualité de l'encrage. Dès que la pierre est à fond de course, l'opérateur dégage la pédale, relève le couteau, ramène prestement la pierre à sa position de départ et la prépare pour une nouvelle passe. Pour ce faire il saisit les feuilles avec des petites pinces métalliques, pour éviter de les salir avec ses doigts. Son assistant les suspendra à un fil pour que le tout sèche. Juste au dessus de la signature, au premier plan on distingue deux rouleaux encreurs, qu'on utilise comme des rouleaux à pâtisserie.
La question en suspens est : comment grave-t-on ces pierres ? On les polit d'abord, par paires. Pour ce faire on dispose deux de ces lourdes pierres, face à face, et on les frotte l'une contre l'autre, en les manoeuvrant à la main en utilisant du sable comme abrasif. Du sable, et de l'eau. On va ainsi donner à ces pierres un grain, lequel dépendra de la granulométrie du sable utilisé. Sable à gros grain : pierre rugueuse, et vice-versa. Si on encrait alors la pierre telle qu'elle sort de son banc elle se recouvrirait d'encre de manière uniforme. Utilisée sur la bête à corne, elle déposerait sur une feuille de papier une couche d'encre toute aussi uniforme.
L'artiste se retrouve alors face à la pierre avec un crayon lithographique qui est un crayon très gras. Avec celui-ci, il dessine alors sur la pierre. Dessiner au crayon, c'est recouvrir plus ou moins une feuille de papier avec un produit opaque, issu de la maine de l'outil. Si on appuie fortement, on obtient un trait bien noir. Avec une pression plus faible, on obtiendra un gris, de plus en plus léger, la limite du visible. Mais qu'est-ce qu'un trait gris ? An astronomie, l'albedo, qui varie de zéro à 100 % est la capacité à renvoyer la lumière. Un objet "noir" est simplement un objet à albédo nulle, ou voisine de zéro. Un objet "blanc" aura une albedo élevée. La feuille de papier blanc renvoit la lumière incidente, en n'en absorbant qu'une faible partie. Elle ne se comporte pas comme un miroir car cette lumière est renvoyée dans toutes les directions. La mine de crayon, bien noire, est constituée d'une produit à albédo très faible. En recouvrant cette feuille avec de la mine de crayon, on diminue la valeur locale de l'albedo. Bref, on peut dessiner au crayon sur une pierre lithographique exactement comme on dessinerait sur une feuille de papier d'une couleur grise claire. Le grain de la pierre évoquera le grain des différents papiers que l'on peut trouver dans le commerce : Bristol, Ingres, Canson..
Le lithographe, au passage, devra concevoir son dessin "en miroir" car c'est son image inversée qui sera imprimée. J'ai personnellement fait un certain nombre de lithos de vues de Paris, comme la célèbre place Furstemberg. J'ai du, après avoir réalisé sur place un dessin au crayon, conventionnel, recopier celui-ci en observant le reflet de ma pière dans un miroir. On s'y habitue (comme pour toutes les gravures, comme la gravure sur cuivre, que j'ai également pratiquée). Quand le dessin est consigné sur la pierre, comment graver celle-ci ? De la manière la plus simple du monde : avec de l'acide acétique. On passe cet acide sur la pierre et on laisse agir. On obtient alors une chimio-abrasion.
Le produit chimique attaque en priorité les reliefs de la pierre. Là où il peut agir il va produire une surface lisse, qui n'accrochera plus l'encre. Là où la pierre aura été recouverte d'une "tartine" de crayon lithographique le grain sera intact. Celle partie, encrée, donnera un noir profond. Entre les deux : toutes les nuances possibles. Ce qui est extraordinaire c'est que l'attaque par l'acide suite très fidèlement la nuance de gris recherchée. Quand l'acide a joué son rôle "au bout d'un certain temps", on lave la pierre et on enlève alors toute trace de quoi que ce soit avec un dissolvant. Le dessin disparaît alors totalement. Pour l'artiste néophyte, c'est un choc, car il se demande où est passée son oeuvre. Pourtant, la pierre est alors prête à l'emploi. Un coup d'éponge mouillée, puis quelques coups de rouleau encreur et revoici ce dessin, matérialisé alors avec un dépôt d'encre. Retour aux opérations précédentes. Le feutre et la plasticité du papier humecté assurent un contact étroit entre celui-ci et la pierre. Celui-ci se comporte alors comme une éponge et après chaque passage toute l'encre qui avait été déposée sur la pierre a été pratiquement transférée dans les fibres du papier. Il ne subsiste sur celle-ci qu'un tracé assez pâle.
Les passages usent la pierre (comme c'est aussi le cas pour la gravuire sur cuivre). On ne pourra donc procéder qu'à des "tirages limités". Le petit nombre d'exemplaires est aussi un garant le la valeur de cette "lithographie originale" que l'auteur signe au crayon, en faisant mention du numéro de l'épreuve et du nombre total d'épreuves tirées.
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Lilig? Crois-tu que qqn a lu entièrement ton post?
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