Je me suis fais une petite chronique, vos avis sont les bienvenus :
Après avoir fait ses preuves au sein de Blur, Graham Coxon, excellent guitariste, quitte le groupe pour cause de relations conflictuelles avec Damon Albarn, et revient avec un cinquième album solo dans le but de confirmer son goût eternel pour le punk. Et il le fait remarquablement.
Rien de très étonnant dans cet album parfois proche de Blur des débuts, parfois dansant ou incisif, et toujours séduisant. Graham montre qu'il a les moyens et la maturité de rendre frais ce qu'il a toujours fait, avec grande aisance. Ayant fait des progrès dans son chant, seul et enfin sûr de lui, il est prêt a conquérir les fans bluresques et les autres, en assumant sa nostalgie et le fait qu'il n'en a pas fini avec la pop.
Ainsi, les mélodies sont légères et travaillées jusqu'au dernier souffle, les riffs sont parfois lourds, les refrains sont intemporels, les textes sont introspectifs, la voix est innocente et touchante de part son manque de justesse.
On retiendra en particulier l'ouverture renversante qui est "Spectacular"; le petit frère parfait de "Coffe And Tv" : "Bittersweet Bundle Of Misery" au rythme electro-folk; et "People Of The Earth", catapulte de punk arrogant.
Il faudra longtemps à Ben Kweller pour qu'il puisse rivaliser avec ce disque qu'il doit jalouser en secret.
15/20
chronique "happiness in magazines"
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- Bugman
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chronique "happiness in magazines"
don't you wish you'd never met her?
- Morgan
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Re: chronique "happiness in magazines"
Je ne suis pas dacord.....hapiness est un album eclectique et n'a nulement pour "but de confirmer son goût eternetel pour le punk"cat claw a écrit :revient avec un cinquième album solo dans le but de confirmer son goût eternel pour le punk.
Là je suis dacord avec tes mots.....et ils contredisent bien ta phrase que j'ai citée au dessus.cat claw a écrit :en assumant sa nostalgie et le fait qu'il n'en a pas fini avec la pop.
Graham you never gonna die!!!!!!!
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- Bugman
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quand j'ai dit qu'il confirmait son gout eternel pour le punk, c'est bien evident puisque ses albums precedents etaient déjà punks, et même si happiness l'est moins, il regorge des hymnes punk tels que "Spectacular", "People Of The Earth", ou le dernier single.
Après l'album est plutôt pop-punk dans l'ensemble et non pas eclectique.
Après l'album est plutôt pop-punk dans l'ensemble et non pas eclectique.
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- bruno
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moi je prefere celle ci
un homme de gout a écrit : Ecouter graham coxon c’est faire face a des souvenirs, des frustrations en tant que fan, mais loin de tout ça oublions le passé, et faisons place a cet opus libre de tout préjugés.
Tout d’abord je voudrais m’attacher au choix du producteur , Stephen street , vieux routard de la pop au palmarès étonnant(the smiths blur suede cranberries)…On ne peut qu’être surpris par cette décision, lorsqu’en 99 , on pouvait lire Graham se plaindre de la prison pop dans laquelle blur était enfermé due en partie a leur producteur de l’époque…Evidemment le son est bien pop sur ce lp, lorgnant le plus souvent vers le punk pop souvent entendue sur l’excellent the golden D ; sans toutefois cette fraicheur et la liberté qu’on pouvait ressentir avec ce 2eme album…On est donc bien loin des expériences Essex dogsiennes…
Et c’est bien dans ce style pop punk que les chansons sont les meilleures (spectacular , freakin out), nous rappelant que GC est un guitariste souvent sous estimé en perfide albion.
Il est évident quegraham possède un réel talent a sortir des ritournelles pop(sublime all over me), mais cette facilité peut entrainer une certaine lassitude a l’écoute (hopeless friend).
Personnellement j’ai toujours trouvé graham a coté de la plaque avec ces morceaux folk blues, voire country sur son précèdent album.
Cependant on pourra toujours trouver chez lui une honnêteté touchante dans son écriture qui fait oublier ces poncifs (are you ready) symbole d’un artiste sans aucune prétention.
Que peut on attendre alors de cet album qui avouons le est plutôt bon, et ravira la plupart des aficionados bluriens. Peut être un peu plus de folie qui lui donnerai la chance de se démarquer enfin de cette étiquette « guitariste de blur » qui lui colle et dont il aura bien du mal a se débarrasser en adoptant une telle attitude.
- Colin Zeal
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