chronique "happiness in magazines"
Publié : 18 décembre 2004 13:01
Je me suis fais une petite chronique, vos avis sont les bienvenus :
Après avoir fait ses preuves au sein de Blur, Graham Coxon, excellent guitariste, quitte le groupe pour cause de relations conflictuelles avec Damon Albarn, et revient avec un cinquième album solo dans le but de confirmer son goût eternel pour le punk. Et il le fait remarquablement.
Rien de très étonnant dans cet album parfois proche de Blur des débuts, parfois dansant ou incisif, et toujours séduisant. Graham montre qu'il a les moyens et la maturité de rendre frais ce qu'il a toujours fait, avec grande aisance. Ayant fait des progrès dans son chant, seul et enfin sûr de lui, il est prêt a conquérir les fans bluresques et les autres, en assumant sa nostalgie et le fait qu'il n'en a pas fini avec la pop.
Ainsi, les mélodies sont légères et travaillées jusqu'au dernier souffle, les riffs sont parfois lourds, les refrains sont intemporels, les textes sont introspectifs, la voix est innocente et touchante de part son manque de justesse.
On retiendra en particulier l'ouverture renversante qui est "Spectacular"; le petit frère parfait de "Coffe And Tv" : "Bittersweet Bundle Of Misery" au rythme electro-folk; et "People Of The Earth", catapulte de punk arrogant.
Il faudra longtemps à Ben Kweller pour qu'il puisse rivaliser avec ce disque qu'il doit jalouser en secret.
15/20
Après avoir fait ses preuves au sein de Blur, Graham Coxon, excellent guitariste, quitte le groupe pour cause de relations conflictuelles avec Damon Albarn, et revient avec un cinquième album solo dans le but de confirmer son goût eternel pour le punk. Et il le fait remarquablement.
Rien de très étonnant dans cet album parfois proche de Blur des débuts, parfois dansant ou incisif, et toujours séduisant. Graham montre qu'il a les moyens et la maturité de rendre frais ce qu'il a toujours fait, avec grande aisance. Ayant fait des progrès dans son chant, seul et enfin sûr de lui, il est prêt a conquérir les fans bluresques et les autres, en assumant sa nostalgie et le fait qu'il n'en a pas fini avec la pop.
Ainsi, les mélodies sont légères et travaillées jusqu'au dernier souffle, les riffs sont parfois lourds, les refrains sont intemporels, les textes sont introspectifs, la voix est innocente et touchante de part son manque de justesse.
On retiendra en particulier l'ouverture renversante qui est "Spectacular"; le petit frère parfait de "Coffe And Tv" : "Bittersweet Bundle Of Misery" au rythme electro-folk; et "People Of The Earth", catapulte de punk arrogant.
Il faudra longtemps à Ben Kweller pour qu'il puisse rivaliser avec ce disque qu'il doit jalouser en secret.
15/20