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Arctic Monkeys? Un premier single vient tout juste de sortir, mais leur nom est déjà sur toutes les lèvres. Les tickets se sont vendus si vite qu'il a fallu changer de salle. Avec ses 2000 places, le théâtre de l'Astoria semble encore trop étroit et les billets s'achètent à 150 euros au marché noir.
L'attachée de presse jure n'avoir jamais vu ça en vingt ans de carrière: à Londres, des gens dormaient aux portes de la maison de disques dans l'espoir d'obtenir une invitation; au Japon, c'est déjà le délire. Et d'ailleurs, tout se passe si vite qu'elle connaît à peine le groupe. Pour savoir ce qu'ils ont en tête, elle reste à nos côtés pendant qu'on les bombarde de questions. Le mystère restera entier. Ces quatres gammins très pâles (à peine 18 ans) nous apprennent qu'ils ont acheté leurs premiers instruments et appris la musique en 2002. L'an dernier, à la même époque, ils jouaient dans des pubs pour une demi-douzaine de spectateurs payants. Ils nous renvoient nos questions ave défiance et timidité, nous regardent comme on les regarde, sans bien comprendre ce qui se passe: "ils seront plus populaires que les Smiths, sans doute autant qu'Oasis, s'échauffe le rédacteur en chef du New Musical Express. Ils vont mettre le pays sens dessus dessous. Je ne peux pas vous dire à quel point je suis excité...". A la limite, la suite importe peu. En tout cas, pas aujoud'hui. La petite histoire du rock a souvent douché ces flambées d'enthousiasme. Ce qui compte, 'est le plaisir sans égal de la première fois. A quelques secondes du concert londonien, one ne peut plus bouger d'un millimètre dans l'Astoria chauffé à blanc et la foule tangue d'inquiétante manière. Quand le noir se fait, les Arctic Monkeys respectent à la perfection la première règle du rock: les secondes les plus parfaites d'un concert sont les premières. Sur un fond de rap hypnotique, le groupe en profite en ombre chinoise dans le clair-obscur de la salle et attaque pied au plancher, comme si, de leur vie, ils ne devaient jamais jouer que cette chanson-là. On croirait The Jam à l'âge d'or du punk. Hurlements dans la salle. Partout des téléphones portables brandis à bout de bras répercutent la nouvelle au-dehors: "C'est là qu'il faut être, et j'y suis!"
Le style des Monkeys est incisif. Rock hyper speedé, paroles drôles-amères d'adolescents en rade dans les rues d'une lointaine angleterre. Le premier morceau est un tube, la foule le reprend par coeur, on entend à peine le groupe. Cette nouvelle mania qui déferle en Angleterre a une particularité: elle se propage à la vitesse de la lumière grâce à l'internet. Si les Monkeys viennent d'enregistrer un album qui sortira l'an prochain, plus de cent versions de leurs différentes chansons sont en ligne et ils y restent en contact permanent avec leur public. ça leur donne l'impression d'avoir prise sur leur succès, mais ils avouent, sans se faire prier, que ça donne déjà le vertige. Dans les mois qui viennent, tout va encore s'accélérer. Et les Mokeys devinent, comme ceux qui les ont précédés, qu'au coeur du délire la question ne sera pas "comment ça s'arrête?", mais plutôt "comment ça continu?"

imfine a écrit :*kiss*kiss* pour toi aussi tiens charlie

Siamack 13 a écrit :Arctic Monkeys : une horde de méchus made in Cauderan fait irruption dans la salle de Barbey... rue fondaudège style... le groupe demarre, les méchu se lancent dans des pogos dantesques et fait chavirer tout Barbey. Ce sont de gros boulards mais ils ont le merite de mettre une sacré ambiance au concert. Vers la fin du concert ils ont entonné une version de 'What Katie Did', le chanteur des Arctic Monkeys leur reponde que c'est une @#! sans nom (pan), mais fera remarquer le public bordelais est bien meilleur que les baltringues de parigot (re-pan). En ce qui concerne la prestations des Monkeys, personellement j'ai adoré, assez timide mais des compos bien torché. La set liste par contre moyenne (pas de Mardy Burne ) mais qu'importe, ils etaient bon, j'ai aimé... ils prouvent qu'on peut faire du rock qui tache avec des chvx court.

c'est ma review (de @#!) du concert de ce soir à bx.

Siamack 13 a écrit : une horde de méchus made in Cauderan

Nico a écrit :bon ben j'arrête de downloader alors

Audrey a écrit :Allez, j'efface tout et je vous laisse à votre consensus puisqu'on ne peut pas émettre de critique.
Je te rassure Siam, je ne veux pas être critique rock, loin de là, de toute façon a priori je ne comprends rien à la musique (et pas qu'à la musique, je devance la vanne).

ciao

de toute façon la parole de Bru c'est l'évangile