Groupes belges [Tribute to Audrey]

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Lisa
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Message par Lisa »

J'ai remarqué que pas mal de gens sur ce forum aiment exprimer le fait qu'ils n'aiment pas un groupe en disant que c'est de la merde... Faut se calmer les jeunes :D
Bon sinon pour revenir aux groupes belges, y'a aussi Millionaire (le chanteur est un ancien de deus) et Hollywood Porn Stars qui sont très très bien...
Le rock'n'roll doit rester frais, nouveau, te botter le cul! Tu dois faire "Wouah!"
Ghost
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Message par Ghost »

Bien vu Lisa pour ceux que tu as cité, j'aime beaucoup ces groupes la aussi :wink:
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Stefff Oh * Yeah!
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Message par Stefff Oh * Yeah! »

Ghost a écrit :Arrete d'ecouter de la musique si c'est de la @#! comme tu dis. De la musique, il en faut pour tous les gouts.

Alors des remarques comme ca garde les pour toi, car meme moi si j'aime pas ce que tu peux ecouter jamais je me permettrai de dire ce que tu as ecrit.
waow! mille excuses le phantôme! je ne me permettrais plus jamais, j'le jure!
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luminous
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Message par luminous »

Petite modification dont tout le monde se fout sauf moi et peut être Audrey:

Le concert à Beauvais aura lieu le 28/04 et pas le 27/04, ce qui nous fait un vendredi et plus un jeudi, et ce qui me donne par conséquent envie d'y aller... Donc je crois que je vais faire un doublon dans la semaine, sachant qu'avec Nical on va déjà au Cabaret Sauvage le 25 MOUWAHAHAHAHA

Sinon, trouvée sur SOV, petite interview sympa de Tom Barman par le chanteur de Ghinzu et publiée dans un journal belge à propos de la tournée 2005/2006 (ça rentre parfaitement dans le topic ça :P )
dEUS par Ghinzu
Avant les concerts - complets- de dEUS à Forest National, John Stargasm de Ghinzu interviewe Tom Barman. Pour une première rencontre, ce fut une belle rencontre...

Ils portent fièrement l'étendard du rock noir-jaune-rouge à l'étranger. Ils ont tous deux enflammé la mythique salle parisienne de l'Olympia en 2005. Ils sont collègues en Allemagne sur le label V2. Mais bien qu'ils fréquentent aussi les mêmes salles comme spectateurs, Tom Barman, leadeur charismatique de dEUS, et John Stargasm, fer de lance de Ghinzu, ne s'étaient jamais rencontrés.

Rendez-vous a été pris un mercredi brumeux dans un bar à Barman, à Anvers. Tom venait d'atterir d'Israël où il avait enflammé une salle de Tel-Aviv. Sur la route depuis le mois de septembre avec dEUS, il a donné plus d'une centaine de concerts dans dix-sept pays différents. La capacité des salles variait de 500 à 3.000 personnes. Mais les choses sérieuses ne font que commencer. Après un festival rock à Bangkok où il partageait l'affiche avec Placebo et Franz Ferdinand, dEUS passera à la vitesse supérieure avec deux soirées consécutives complètes à Forest National.

Du jamais-vu pour un groupe belge ! De son côté, Ghinzu a achevé l'automne dernier une tournée triomphale qui a atteint ses sommets devant 100.000 personnes au Festival des Vieilles Charrues en Bretagne. Tout en réfléchissant au succeseur de "Blow", pas attendu dans les bacs avant début 2007, John Stargasm est entré en studio pour produire le premier album de Montevideo dont on dit déjà le plus grand bien. Son interview de dEUS est sa première expérience journalistique. Il l'a réservée à Télé Moustique, ça allait de soi. - L.L.



Trois fois l'Ab en octobre, deux fois Forest en mars et la tête d'affiche à Werchter. Tu comprends quelque chose ?
Tom Barman - A ce niveau-là, je ne contrôle plus rien. La prévente record pour un concert, tu peux dire que c'est un beau concours de circonstances: le bouche-à-oreille qui fonctionne bien, une bonne critique qui est sortie dans la presse, une chanson qui passe à la radio. Mais là, c'est irrationnel. J'étais en studio avec dEUS quand les locations pour l'Ancienne Belgique ont commencé. Je pensais qu'ils allaient attendre la sortie de notre disque. Kurt, le boss de l'AB, m'a appelé: "Tom, le premier concert de l'AB a été complet en 15 minutes. Il en fallu à peine trente pour remplir une deuxième date. On en rajoute une troisième." Ca faisait cinq ans que dEUS n'avait plus rien fait.


Forest National, ça représente quoi ?
T.B. - Mon premier concert quand j'avais quinze ans. C'était Prince pour la tournée Parade (le 27 août 1986 - NDRL). Le son était excellent. J'y ai aussi vu Stelly Dan et Massive Attack. C'était nul. Moloko, par contre, j'ai adoré. Vince (Vincent Philippart), notre ingénieur son, a déjà travaillé à Forest National. Il est très confiant.


C'est la plus longue tournée de dEUS ?
T.B. - On tourne jusqu'au mois de septembre 2006. On atteindra les 180 dates. Au niveau de l'atmosphère, l'Olympia à Paris reste un souvenir fabuleux. Tu sais ce que c'est, tu y as joué avec Ghinzu. Mais le meilleur concert reste celui que nous avons donné à Vienne.

Est-ce que tu sais très vite que le concert va être magique ?
T.B. - A l'Olympia, je l'ai ressenti dès l'intro de la première chanson, Pocket Revolution. Généralement, après cinq morceaux, je peux me faire une idée. Mais ça ne dépend pas toujours du groupe ou du son. Je ne suis pas très à l'aise lorsqu'il s'agit de parler avec l'assistance. Mais il suffit parfois de trouver la bonne phrase pour faire monter l'ambiance d'un cran. Il faut aussi tenir compte du public. A l'Ancienne Belgique, ce n'est jamais très excitant car les gens ne bougent que sur les rappels. A Tel-Aviv, ce week-end, ça décollait dès le premier morceau. Pareil en France ou en Espagne. En Hollande, les spectateurs vont parler pendant tout le show. Ce n'est pas pour cette raison qu'ils n'apprécient pas, mais il vaut mieux le savoir avant.


Tu flippes encore avant de monter sur scène ?
T.B. - Sans la peur, tu n'avances pas. Pour me calmer notre guitariste Mauro Pawlowski répète toujours que si les gens ont payés pour venir nous voir, c'est qu'ils ont confiance en nous. C'est déjà ça de gagné.


Lors de notre première tournée avec Ghinzu, on ne savait pas quand il fallait s'arrêter de faire la fête. Comment ça se passe avec dEUS ? Vous avez accquis la maturité nécessaire pour tenir le coup sur la route ? Vous connaissez vos limites ?
T.B. - La maturité, je m'en fous. La seule frontière, elle est physique. Tant que je suis en forme, je fais la fête. Je préfère être en tournée que rester à Anvers. J'ai ça dans le sang, comme Bob Dylan ou Iggy Pop. Parfois, il y a des copines qui nous rejoignent sur la route. Au bout de trois ou quatre jours, elles veulent déjà rentrer à la maison. Elles se demandent comment nous tenons le coup. Ceci dit, je n'ai pas encore de famille. C'est plus difficile pour notre bassiste Allan qui a deux enfants. Notre ingénieur du son et notre violoncelliste vont être papas pour la seconde fois.


Vous avez découvert de nouveaux pays au cours de cette tournée ?
T.B. - Israël, c'était la première fois. Bangkok, c'est nouveau aussi, comme la Russie et plusieurs républiques de l'Est. C'est étrange, tu t'aperçois que c'est partout les mêmes bars, les mêmes discothèques, les mêmes trucs qui passent à la radio. Quand tu parles avec les gens, ils ont les mêmes problèmes que chez nous.


Les Etats-Unis ?
T.B. - Pour que ça marche là-bas, il faut presque y habiter. On tourne aux States cette année, mais seulement dans quelques grandes villes. Nous y allons pour le fun. Nous ne voulons pas retourner notre chemise, acccepter n'importe quoi et rester quantre mois sur place pour vendre quelques disques en plus.


En Europe, on essaie de faire du business avec de l'art. Aux Etats-Unis, l'art c'est du business.
T.B. - Exact ! J'ai une bonne annecdote à ce sujet. A nos débuts, nous sommes allés aux Etats-Unis. On serrait des mains dans des supermarchés, on signait des photos, on jouait à midi devant trois ploucs, on dormait au milieu de nulle part. Un jour, on nous a proposé un concert dans un magasin de disques de type Virgin Megastore. Nous étions super-excités. On fait notre truc et je remarque dans le public pleins de grosses bonnes femmes qui mangent des pizzas géantes avec le fomage qui leur colle aux lèvres. J'ai compris plus tard. A l'entrée du magasin, un représentant de notre label distribuait des invitations sur lesquelles on pouvait lire "Pizza gratuite et musique gratuite à l'étage. Ce crique-là, c'est fini pour nous.


On vous pose beaucoup de questions sur les autres groupes belges ?
T.B. - En France, cela revient dans toutes les interviews. Les journalistes nous parlent souvent de Ghinzu ou de 2 Many Dj's, plus jamais de Hooverphonic. De mon côté, j'essaie toujours de mentionner d'autres artistes belges dans les intervieuws. Je me rends compte que c'est beaucoup plus difficile aujourd'hui pour un groupe belge de jouer à l'étranger qu'il y a dix ans.


Malgré tout ce qu'on dit de bien sur nous ?
T.B. - Les maisons de disques n'investissent que sur les produits locaux ou sur les grosses pointures internationales. Pour les autres, c'est la galère. Nous avons le luxe de pouvoir choisir les groupes qui font nos premières parties à l'étranger. On a du se battre pour imposer Admiral Freebee en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Pareil pour les Gantois Absynthe Minded qui nous ont suivis au Portugal et en Hollande. On voulait aussi Millionnaire sur la France, mais leur firme de disques (PiaS) a refusé de les aider financièrement.


Il y a quinze ans, il fallait venir de Seattle, de Bristol ou d'Anvers pour être dans le coup. Aujourd'hui, il faut venir d'Internet. Tu es d'accord ?
T.B. - D'après ce que je lis, je pense en effet qu'Internet est utilisé comme argument de marketing par les firmes de disques qui ont signé Arcade Fire, Arctic Monkeys et Clap Your Hands Say Yeah. J'avoue que je ne comprends pas comment ces groupes ont fait. Pour moi, Internet se résume à Amazon.com et au site de la SNCB pour les horaires de trains. Je possède un iPod, mais c'est un pote qui a tout téléchargé pour moi.


dEUS change de musiciens sur chaque album. C'est une nécessité ?
T.B. - Je n'ai jamais cru en l'image romantique d'une bande de copains d'adolescence qui formait un groupe rock et restaient ensemble toute la vie. Si je rencontre demain un joueur de sitar et qu'il amène quelque chose dans dEUS, je lui demenderai de nous rejoindre. J'ai perdu deux musiciens (le bassiste, Danny Mommenset le guitariste Craig Ward) avant de terminer l'album. Les nouveaux venus sont entrés dans une maison qui était déjà construite. Ils se sont adaptés à dEUS, mais ont aussi apporté fraîcheur et énergie. Nous avons décidé de faire le prochain disque de dEUS ensemble dès l'automne prochain. Ce sera la première fois que je fais un disque avec le même groupe qui a fait la tournée. Nous allons aussi sortir un DVD live.

Propos receuillis par John Stargasm
Pis je rajoute 2 dates françaises :

29/04 : Le Phénix : festival Le Printemps de Bourges
01/05 : Le Florida, Agen
bruno a écrit :Un album de Saez c'est comme boire au robinet en Inde...
Image
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